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J'ai intégré le monde du show business le : 01/04/2019
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Ce message a été posté Dim 8 Mar 2020 - 11:47.
Silence and cold
Le réveil le toisait depuis la table de nuit voisine. Adam reposait sur son flanc gauche, les bras repliés et la tête calée contre son oreiller. La pièce baignait dans l’obscurité la plus totale. Seule exception, l’affichage à LED créait une faible source de lumière. Un reflet bleuté soulignait l’épaule d’une dormeuse, face à lui. Adam considérait l’écran, cette série de chiffres qui le narguait. *01 :30* Une sensation de frustration fourmillait dans chacun de ses membres. Le temps s’écoulait bien trop lentement, rendant les nuits moins supportables. La poitrine de la jeune femme se soulevait, puis s’affaissait. Adam se concentrait sur sa respiration apaisée, tentait de suivre son rythme dans l’espoir de se calmer. Mais son souffle demeurait saccadé. L’angoisse lui nouait l’estomac et s’accentuait, se précisait à chaque seconde. Adam roulait sur le dos. Son regard se posa sur le plafond. Son cœur martelait, battait bien trop vite à son goût, traduisant fidèlement le fil de ses émotions. Du bout des doigts, Adam massait l’une de ses tempes. Il prenait une profonde inspiration, suivie d’une expiration. Le sommeil refusait de le gagner. Il tournait et se retournait dans ce lit trop chaud, puis trop froid. Adam fit à nouveau face à Daisy. Elle dormait si profondément et il l’enviait, il jalousait ce repos paisible. Il s’en voulait d’avoir de telles pensées. Adam ressentait le besoin égoïste de la réveiller, pour se blottir contre elle et trouver du réconfort entre ses bras. Il n’en fit rien. Il préféra s’écarter doucement, glissant hors du lit.
L’air froid de la nuit l’accueillait, tandis qu’il marchait dans le couloir et trouvait la salle de bain. Adam avait toujours eu un sommeil fragile. Depuis deux mois, ce phénomène prenait de l’ampleur. Dès qu’il se couchait sous ses couvertures, le souvenir de cette nuit revenait le hanter. Après huit semaines de convalescence, Adam avait dépassé la période dite potentiellement sensible dans le cas d’un malaise cardiaque. Son état ne suscitait pas d’inquiétude, au contraire. Il se remettait bien. Il n’avait développé aucune complication. Pourtant, la peur restait présente. Elle n’était pas sensée ou objective, mais elle existait bel et bien. Adam tentait de s’en convaincre, en vain. À l’arrivée de Daisy, il avait cru retrouver la paix. Sa présence l’enveloppait, le calmait, l’aidait à dormir. Cela n’avait duré qu’un temps. Ses angoisses étaient revenues, la crainte que cette nuit se reproduise à nouveau, que son cœur ne lâche. S’il dormait, il ne pouvait pas s’en rendre compte, etc… Etc… Adam s’appuyait contre le lavabo. Il devait s’occuper, de n’importe quelle façon. S’il ne trouvait pas le sommeil, à rien ne servait de s’acharner. Il suivait donc sa routine matinale, avec six heures d’avance. Au beau milieu de la nuit, il se rasait. Adam se souvenait à nouveau de l’utilité d’un rasoir, il le devait à Daisy. Il ne voulait pas qu’elle le voit tel qu’il avait été, en janvier. Le jour sous lequel l’avaient vu certains amis comme John-David, son agent ou ses médecins. Adam avait attendu son arrivée, comptant presque les jours. Maintenant qu’elle était là, il perdait toute notion du temps. Il chérissait tout instant et chaque moment n’était pas encore assez. Parce qu’il pensait déjà au jour de son départ, même s’il n’en connaissait pas la date. Il ne voulait pas le savoir, pas tout de suite. Les choses lui semblaient plus faciles, en sa présence. Il se sentait complet. Quand la séparation viendrait, ce serait encore un déchirement. Intérieurement, il ignorait combien de temps il pourrait le supporter. L’éloignement le minait. Ils vivaient l’instant présent, Adam lui montrait son New York. Comme elle l’avait pour lui, à Londres. Il lui souriait, l’aimait un peu plus à chaque seconde. Plus ses sentiments croissaient, plus il en souffrirait. Ils ne parlaient pas du futur, n’allant jamais au-delà de la semaine suivante. Adam ressassait ses interrogations et ses incertitudes. Les non-dits le rendaient fou, mais il ne déliait pas ses lèvres. À cela s’ajoutait sa situation personnelle, ce vide abyssal. Sa santé l’avait empêché de rejoindre le tournage de The Last Duel. Il n’était pas question pour lui de reprendre le chemin des studios, il s’en sentait incapable.
Adam rejoignait le salon, prenant les escaliers. Il se laissait tomber sur le canapé, dans le noir. Moose dormait dans un coin de la pièce, sur son coussin. Sa main tâtonnait sur la table basse, à la recherche de la télécommande. Le brun alluma la télévision, réglant le son au minimum. Dire qu’il ne la regardait jamais, habituellement. Il voyait les images colorées défiler, un quelconque film se jouer. Il passait juste le temps, attendait le réveil de Daisy. Adam culpabilisait à son sujet. Sa nièce venait de voir le jour et elle se trouvait auprès de lui, au lieu de profiter de ce bébé et de sa famille. Il pensait la priver de ces moments précieux. Et pour quoi ? Pour une épave… ça aussi, il n’osait pas le lui dire. Alors qu’il révisait sa position, son pied frôla un bibelot qui heurta le sol avec fracas. Pas de casse, mais Adam espérait que ce bruit n’avait pas réveillé Daisy. Il attendit dans le silence, guettant un bruit, rien ne vint. Il céda un soupir de soulagement. C’est alors qu’il perçut le craquement caractéristique des marches de l’escalier. Il se retourna juste à temps pour la voir apparaître. « Tu devrais retourner te coucher, chérie. » dit-il aussitôt.
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Ce message a été posté Dim 8 Mar 2020 - 18:21.
Ca faisait maintenant plusieurs jours que j'étais arrivée à New York. Mon début d'année avait été chaotique et j'étais contente de pouvoir passer du temps avec Adam. Il m'avait manqué et je ressentais le besoin d'être dans ses bras pour être bien. J'avais tenu le coup tout le début d'année sans montrer une seule fois un signe de faiblesse, je ne pouvais pas. Ma soeur avait dû être protéger mentalement du danger des incendies et si elle m'avait vu paniquer ça ne l'aurait pas aidé. Mais plus les jours étaient passé et plus garder mon calme m'avait demandé un effort énorme. Pendant quelques jours j'avais même arrêté de parler avec Adam par sms ou appels car sinon j'aurais craqué. Nous n'avions jamais parlé de cette période et quand j'étais revenue, après quelques jours de repos à Londres j'étais venue le rejoindre à New York.
Depuis je me sentais mieux, je dormais paisiblement parce que je sentais sa présence à mes côtés. On visitait la ville, on passait du temps tous les deux. Par contre un truc m'avait un peu chiffonné, j’étais tombée sur un scénario chez lui avec son nom dessus donc c'est qu'il avait eu le rôle. Pourquoi il ne m'en avait pas parlé? Et je pensais qu'il voulait ralentir. En faisant de rapides recherches j'avais appris que le tournage avait commencé mais qu'Adam n'y participait pas. Encore une fois je ne lui en parlais pas, on avait décidé de baser notre relation sur l'honnêteté c'est à dire parler à l'autre si on en avait envie et pas que l'un ou l'autre aille à la pèche aux informations.
Ce n'était pas non plus la première nuit que je sentais Adam se lever. Des fois je me rendormais et du coup je ne réalisais pas qu'il ne remontait pas. Mais pas cette nuit là. Je ne dis rien quand il se leva ni quand je vis la lumière de la salle de bain allumée. Je sentais qu'il m'échappait. Je retrouvais le Adam au moment de son divorce au tout début. Il souriait devant tout le monde mais ce n'était qu'une façade. Encore une fois je ne disais rien. Je regardais l'heure sur le réveil, 1h30, 2H...et l'heure passait comme ça sans qu'il remonte. Si c'était moi qui le faisait fuir de son propre lit qu'il ai au moins le courage de me le dire. Je tournais dans le lit et je commençais à m'énerver, j'allais me lever quand j'entendis un truc se casser dans le salon. Aucuns aboiements ne suivit donc Moose dormait. Par déduction c'était donc Adam qui avait cassé un truc.
Je sortis du lit doucement. Depuis que j'étais avec lui j'avais pris l'habitude de faire un peu plus attention à ce que je portais pour dormir, quand je portais quelque chose. Ce soir je portais donc une nuisette et heureusement que la maison était chauffée car je frissonnais. Je descendis les escaliers pour arriver dans le salon où je trouvais Adam sur le canapé devant la télé. Là l'heure était grave car il regardait très peu la télévision. "Je n'ai plus sommeil." En fait j'étais énervée et je détestais être en colère en plein milieu de la nuit. "Tu vas te décider à me dire ce qui ne va pas? " Alors oui j'aurais pû peut être des pincettes mais à cette heure ci j'avais pas tous les réflexes de comment bien me comporter. J'étais de nature grognon quand je dormais mal et j'étais encore plus grognon quand on me mentait. Je ne sais pas non plus si c'était une bonne idée de provoquer une discussion à cette heure çi.
Adam Driver
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Ce message a été posté Lun 9 Mar 2020 - 13:33.
Silence and cold
Adam occupait ses nuits. Son appartement n’avait jamais été aussi bien tenu. Il tuait le temps comme il le pouvait. Il s’attaquait à toutes les corvées qu’il n’avait eues de cesse de repousser, depuis son installation. En cela, ses insomnies s’avéraient utiles. Au début, il s’accrochait à la volonté de trouver le sommeil. Quand il y parvenait pour mieux se réveiller, il tâchait de se rendormir. Plus il essayait, moins il atteignait le repos. Il dérivait des heures durant, l’esprit en ébullition. Il remuait un milliard de pensées, l’heure tardive obscurcissait son jugement. Les nuits lui semblaient interminables. À présent, il ne supportait plus de rester dans son lit. En journée, il appréhendait le couché. À mesure que la lumière déclinait, l’angoisse montait. Peu avant son hospitalisation, son médecin lui avait prescrit des somnifères. Aujourd’hui, il en payait le prix. L’arrêt brutal de ce médicament accentuait ses insomnies. Ses peurs refoulées n’arrangeaient rien, en étant la principale cause. Adam se sentait enfermé dans un cercle vicieux. Il stressait en permanence. Or, c’était précisément son stress qui nuisait à sa santé, à son cœur. Au petit matin, il lui arrivait de regagner son lit. Il s’endormait plus aisément à ce moment-là, sans trop savoir pourquoi. Le reste du temps, il accueillait Daisy avec un petit déjeuner. Il aurait bientôt de quoi faire rougir Gordon Ramsey, tant il s’exerçait en cuisine. La fatigue se manifestait n’importe quand. Il somnolait souvent. Il sombrait devant un film ou même à table, tombant comme une masse. Au moins, Adam rattrapait un peu son retard de sommeil.
Adam se redressait légèrement sur le canapé, prenant appui sur le dossier. Il ne distinguait pas clairement le visage de Daisy. L’écran télé n’éclairait pas efficacement la pièce. Il évitait au possible d’allumer les lumières, afin de pas troubler l’Anglaise dans son sommeil. Une partie de lui ne pouvait s’empêcher de la trouver particulièrement désirable dans cette tenue. Son attirance pour elle n’avait rien d’un secret. Cette considération ne fut que passagère, l’expression de Daisy l’interpellait. Il posait un pied à terre et s’apprêtait à contourner le sofa pour la rejoindre. Il éprouvait une certaine gêne, embarrassé par le fait d’avoir été surpris. « Excuse-moi si je t’ai réveillée. Je n’arrivais pas à dormir. » Il aurait pu prétexter n’importe quoi, comme avoir voulu se relever pour voir un film diffusé sur un créneau particulier, etc… Il préféra opter pour l’honnêteté. Il comptait rompre la distant, oui. Mais les prochains mots le clouèrent sur place. Le ton ne lui disait rien qui vaille. Adam se sentit presque agressé. Instantanément, son visage se ferma. Il faisait un pas en arrière et tendait le bras, sa main pressant l’interrupteur du lustre. Le salon se trouva brusquement éclairé, Adam en fut momentanément ébloui. Il croisait les bras, en un geste défensif. « Pas toi aussi, Daisy, s’il te plaît… Pourquoi est-ce que tout le monde me pose cette question, depuis mon hospitalisation ? » Il ne pouvait contenir la pointe d’irritation dans sa voix. Ils s’en foutaient tous, jusqu’alors. Bien sûr, il ne rangeait pas Daisy dans cette catégorie. Mais il n'en pouvait plus de cette question inlassablement répétée. Adam ramenait son poing droit contre son menton, il était déjà en train de se ronger les ongles. « Tout va très bien. Ça arrive de ne pas dormir pour des préoccupations absurdes. » Il scrutait le sol, tout en disant cela. Des morceaux de verre entouraient le bibelot échoué au sol. Finalement, il y avait bien eu de la casse. Adam se pencha pour les rassembler. Il se piqua le bout du doigt sur l’un des fragments, ce qui l’irrita un peu plus. « Et merde ! Il me faut une pelle et une balayette… » Adam se relevait pour rallier la cuisine ouverte. Il fouillait tous les placards, incapable de se souvenir où il avait rangé les balais et autres produits nettoyants. Plus il cherchait, plus il perdait patience. Il claquait les portes et les tiroirs, remuait négligemment leur contenu. « Foutue organisation à la con… » Enfin, il mettait la main sur les bons objets. Il expirait lentement, pour apaiser son agitation. Adam revenait près du chantier. Toutefois, il s’immobilisa à quelques mètres de Daisy. « Mais c’est peut-être toi qui as quelque chose à me dire. » Il plongeait son regard dans le sien. « Chaque fois que je te regarde, j’ai l’impression que tu retiens quelque chose. » Il parlait encore calmement.
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Daisy Ridley
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Ce message a été posté Mar 10 Mar 2020 - 13:29.
Adam avait une carrure impressionnante mais c'était encore plus vrai en privé, et je vis son visage se fermer à ma question. Normalement j'aurais dû en être affectée car tout dans sa posture montrait qu'il était tendu mais à cette heure ci rien ne me touchait. Il alluma la lumière et je ne clignais même pas des yeux. Sa réponse fut bête...je ne vois pas d'autres mots pour décrire en fait. "Excuse nous de nous inquiéter pour toi, promis je le referais pas." Outch mon ton avait été beaucoup plus dur que ce j'avais voulu. Je le savais que ce n'était pas une bonne idée de le confronter quand j'étais en manque de sommeil. J'hallucinas un peu qu'il arrivait à me mentir en face comme ça, sauf que cette fois je n'allais pas le laisser s'en tirer si facilement. J'avais bien vu que la situation empirait et c'était aussi mon rôle de tenter de l'aider. Comment? ça je ne le savais pas encore.
"Arrête de me mentir Adam, je vois bien que tu dors de moins en moins, quand je me réveille la nuit tu n'es jamais dans le lit et la journée tu es une loque. Je te l'accorde tu arrives bien à berner les gens extérieurs mais moi non. " Je sais qu'il avait été hospitalisé pour quelque chose de grave et que les suites étaient un peu lourds à gérer. Et surtout qu'il lui fallait beaucoup de repos. Malheureusement je n'avais pas pu l'aider étant à l'autre bout du monde. J'avais fortement hésité à le rejoindre à New York mais le temps que je me décide les vols avaient été annulés. Je n'avais pas eu trop le temps de m'en vouloir car les incendies étaient trop proches pour qu'on pense à autre chose qu'à eux. Mais il y avait aussi une part de moi qui craignait que son insomnie soit liée à ma présence, qu'il voulait juste du calme mais sans oser me dire d'aller voir ailleurs si j'y étais.
Je le regardais s'agiter pour trouver de quoi nettoyer la casse qui était au sol. C'était assez rare de l'entendre jurer autant de fois en si peu de temps, signe qu'il perdait le contrôle. S'il ne trouvait pas ce qu'il cherchait dans les secondes qui allaient suivre j'allais aller les lui mettre dans la main car il me soûlait. Heureusement il trouva son enfin son bonheur. Par contre au lieu de nettoyer le sol il vint se placer devant moi et commença à insinuer des trucs. Il pensait m'impressionner? "Ah oui des choses à te dire j'en ai, bien sur que je retiens des choses, je te vois t'enfoncer et tu ne me parles pas ou alors pour dire " tout va bien". Tu crois faire croire ça à qui? Ou alors tu ne veux plus de moi et tu me fuis au lieu de me le dire " Il était mal placé pour me provoquer je pense, c'était pas moi qui avait été hospitalisé, ni moi qui prenait des médicaments assez lourds et c'était encore pas moi qui ne dormait pas. Je l'avais pensé plus solide que ça et aussi plus courageux. Je sais que parler n'était pas une chose simple pour lui mais mince nous étions ensembles depuis plusieurs mois maintenant, alors ok on avait du mal à se voir plus d'une semaine d'affilée mais ça n'excusait en rien.
Je me reculais pour le laisser nettoyer sauf que je mis le pied sur un des morceaux de verre, je serrais les poings car merde ça faisait mal ce truc. J'allais m’asseoir sur le canapé et je regardais mon pied, heureusement que j'avais pas appuyé trop fort. "Tu as du désinfectant et des pansements chez toi? " Je retirais doucement le bout de verre en serrant le dents. Et merdee encore, le sang se mit à bien couler et j'en mis par terre. Déjà que j'étais énervée alors là j'étais un vrai volcan, fallait être con pour ne pas nettoyer de suite quand on cassait un truc en verre.
A quel moment cette nuit était devenue un cauchemar? J'attendis qu'il revienne. Entre temps Moose s'était levé et était venu vers moi. Les animaux sentaient quand on allait pas bien et je lui caressais la tête doucement. "Je crois que ton maître ne veut plus de moi mon gros." Je me faisais peut être un mauvais film.
Adam Driver
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Ce message a été posté Mer 11 Mar 2020 - 16:14.
Silence and cold
Adam repoussait nerveusement l’une de ses mèches de cheveux. De mémoire, elle ne s’était jamais adressée à lui de cette façon. Il sentait cette pointe d’agressivité dans sa voix, son ton le heurtait. Il cligna des yeux, une fois, puis deux. Il respirait par la bouche, la gorge sèche. Ses mains moites s’accrochaient à son t-shirt blanc. Une tempête intérieure le ravageait. Il avait envie de répliquer aussi sèchement, rendant coup pour coup. Voir sa pensée déformée l’agaçait profondément. Daisy n’essayait pas même de comprendre, elle montait au créneau. « Arrête… Ce n’est pas ce que je veux dire… » murmura-t-il. La scène paraissait surréaliste. Il en venait presque à se demander s’il ne se trouvait pas au milieu d’un songe des plus désagréables. Un instant plus tôt, il se tenait sur ce canapé. Cinq minutes plus tard, une Daisy qu’il ne connaissait pas encore le poussait dans ses retranchements. Il encaissait chaque parole en silence. Loque… Adam détourna vivement le regard. Ce mot le frappait de plein fouet. Il peinait à l’entendre, car il brossait parfaitement le tableau. Il n’était rien de plus que cela, une carcasse qui se traînait du matin au soir. Il le savait et n’avait certainement pas besoin qu’on le lui dise. Il se méprisait bien assez. Il n’était plus que l’ombre de lui-même, en deux mots : proprement pathétique. « Tu crois que je ne le sais pas ? Que ça me fait plaisir d’être comme ça ? » répliqua-t-il. Il gardait ses bras le long de son corps. Le poids de la fatigue l’écrasait, trop lourd pour ses épaules. Le monde tournait légèrement, un effet secondaire de son cachet anti-stress. L’anxiolytique le drapait d’un voile vaporeux. Il en détestait l’effet. La gélule ne réduisait en rien son angoisse, elle altérait sa capacité à raisonner et son ressenti. « À t’entendre, on dirait que c’est un jeu auquel je m’adonne. Je n’essaie pas de berner. Sachant d’où je suis parti… » Il ne put achever sa phrase.
Adam ne s’y retrouvait plus au sein de sa cuisine. Il avait passé une nuit entière à réorganiser ses placards et en gardait un souvenir diffus. Il éprouvait une sensation d’étouffement, une impression bien trop familière. Il ressentait le besoin d’ouvrir toutes les fenêtres. Cette situation l’oppressait. L’homme ne contrôlait plus rien, une chose qu’il ne supportait pas. Muni de sa pelle et de sa balayette, il confrontait Daisy. « C’est vraiment ce que tu crois ? » Qu’elle puisse penser qu’il ne voulait plus d’elle le blessait réellement. Était-ce tout le crédit qu’elle accordait à ses sentiments ? Adam ne pensait pas mériter une telle accusation. « Tu veux que je fasse quoi ? Que je dise que je vais mal ? Il faut que je m’apitoie sur mon sort ? Je dis ce que tout le monde veut entendre. Précisément parce que ce qui m’arrive, emmerde tout le monde ! Je ne parle pas de toi. Non, je ne suis pas au mieux de ma forme. Mais tu ne m’as pas vu quand… C’était bien pire. Ce n’est pas un reproche que je te fais. Tu ne pouvais pas être là, j’en ai parfaitement conscience… » Adam passait une main sur son front. « Je ne peux pas… Je n’arrive pas à en parler. » Le souvenir était trop frais, angoissant, lourd...
Daisy s’écartait de son chemin, sans doute pour lui donner accès aux débris. Toutefois, son pied toucha les morceaux de verre. Instinctivement, Adam tendait le bras en un réflexe parfaitement inutile. Il grimaça, imaginant sans mal la douleur. L’Anglaise s’installait sur le canapé. « Oui, je reviens… » Il s’éclipsait à la vitesse de la lumière, laissant les outils de ménage tomber au sol. Cette excursion dans la salle de bain lui offrait un peu de répit. Adam ouvrait la porte de la pharmacie et en sortait le nécessaire. Ses oreilles bourdonnaient. Le miroir lui renvoyait son reflet. Il avait les yeux rougis, une tête à faire peur. Il devait y retourner, mais ses pieds se vissaient au sol. Un frisson désagréable le traversait des pieds à la tête. Adam voulait sortir de ce mauvais rêve. Sans plus attendre, il gagna l’escalier. Involontairement, il surprit les paroles de Daisy à son chien. Ces mots le percutèrent de plus belle, il en serra les dents. En silence, il vint s’agenouiller devant elle, prenant son pied blessé entre ses mains. Il s’assura de l’absence de tout autre fragment, et passa un coton imbibé d’alcool. À mi-chemin, il levait brièvement les yeux vers Daisy. Il posait une compresse sur la plaie, puis déroulait une bande. Ses mains commençaient à trembler, bien malgré lui. Adam colla un sparadrap, avant de laisser tomber sur la table basse, face à elle.
« Tu ne peux pas. Tu ne peux pas dire que je ne veux plus de toi quand la seule personne à qui je songeais cette nuit-là, c’était toi. » Il glissait ses mains dans ses cheveux, fixant le sol. « Tu veux que je te parle, c’est ça ? Que je te raconte ? » Sa voix montait d’une octave. « J’avais mal, ça me serrait la poitrine. Une douleur intense, j’avais l’impression que j’allais mourir. Il paraît que c’est normal, que c’est un réflexe. Que tout le monde ressent ça… Plus les heures passaient, plus ça empirait. Je restais calme. Exemplaire, m’a-t-on dit. Alors que j’avais une putain de trouille. Tu veux la vérité ? Je me suis vu partir. » Ses bras tremblaient davantage, ses jambes se joignaient au mouvement. « Certaines nuits, je la ressens encore, une douleur fantôme, un souvenir… Je sais que c’est dans ma tête, mais je la ressens quand même. J’étouffe, je n’arrive pas à dormir. J’ai peur que ça recommence. C’est irrationnel. » Adam respirait fortement, son visage devenant rouge. « Toute ce temps-là, j’ai pensé à toi. Je me suis dit que j’aurais dû insister pour venir en Australie avec toi, que je ne t’avais pas encore donné ton cadeau de Noël, etc... Je voulais tellement te voir. » N’y tenant plus, Adam se leva puis s’éloigna. « Alors non, putain de merde, tu n’as pas le droit de dire ça ! » explosa-t-il. « Je sais que tu ne me fais pas confiance. Tu me l’as déjà dit une fois, indirectement. Quand tu as expliqué que si je ne changeais rien, si je privilégiais ma carrière, je te perdrais. Bordel, tu ne m’as même pas donné le bénéfice du doute. Tu ne m’as pas demandé ! Tu m’as balancé ça, alors que j’avais déjà décidé de faire une pause, que je cherchais des solutions ! Tu m’as fait mal ! Pourquoi est-ce que tu crois toujours que je vais te laisser ? Tu la veux, la putain de vérité ? » Deux larmes roulèrent sur ses joues.