un regard à droite, puis à gauche, il traverse la rue. lui comme de nombreuses autres personnes avant et après ont fait ou feront la même chose. mains dans les poches, il regardera les autres gens en se demandant ce à quoi ils peuvent bien pensé, ce qu’ils font dans la vie, où ils habitent, ce qui les caractérise. et il y aura sûrement quelqu’un d’autre pour faire la même chose avec lui. il rentrera chez lui et retirera ces chaussures, coincé dans un appart’ minable avec la furieuse envie de s’en sortir. il fait des études pour devenir médecin, c’était son seul jour de repos aujourd’hui avant qu’ils n’ouvrent des cahiers à nouveau pour réviser à fond. c’était son seul jour de repos aujourd’hui mais il ne s’est pas reposé. il a prétendu à des amis qu’il été malade et qu’il ne pouvait pas sortir. alors qu’en fait il a passé sa journée à faire des passes dans un hôtel minable à l’extérieur de la ville. parce que ses parents sont en train de divorcer et qu’ils n’ont plus les ressources nécessaires pour financer la totalité de ses études. qu’il n’a pas le temps de poster à un vrai boulot et qu’il s’en sort comme il peut car devenir médecin c’est son rêve. il a dit à ses amis qu’il était malade, il a menti. il a menti comme tellement d’autres gens tous les jours. parce qu’on ne peut pas toujours dire la vérité. car nous avons des petits secrets que nous cacher aux yeux du monde. par honte, par peur, par regret. quelque soit la raison, elle est toujours assez fort pour que l’on mente. mais ici, à sainte-maxime (var, france). on aime pas les menteurs. les menteurs nous les punissons. nous connaissons, nous savons tout. sur vous les passants qui ne se doutent probablement pas que ce jeune homme excellent sous tout rapport est obligé de vendre son corps pour continuer à apprendre, ni même que la boulangère du coin de votre rue s’est fait agressée sexuelle par celui qu’elle considérait comme son meilleur ami, que votre coiffeur adoré s’est fait tabasser un soir à la sortie d’un boîte parce qu’il est gay, ni même que la maîtresse de votre fille est marié avec un connard d’alcoolique et encore moins que votre voisin est sortit de prison il y a 3 ans après avoir braquer une banque. personne n’est à l’abris de commettre une erreur mais tout le monde est en capacité d’arrêter de mentir perpétuellement. nous sommes là pour rétablir la vérité. -la bitch.

Montréal, 2018.
Si difficile à croire pour de simples mortels, les contes et légendes n’ont plus rien de mythologique car ils sont désormais ancrés dans notre monde.

Garant de la paix entre les univers et les espèces, l’Ordre constitué des leaders de chaque races et oeuvrant pour préserver le monde caché n’a eu besoin que de peu de temps pour sombrer dans le chaos. Des vies ont été anéanties durant cette boucherie causée par un petit nombre d'individus par la faute de qui la tension entre chaque peuple est désormais palpable. S’accusant les uns les autres, la confusion sur l’identité de ces trouble-paix ne fait qu’augmenter les dérapages diplomatiques entre les espèces, ramenant souvent le débat à un échange plus musclé.

La première règle étant de garder sous silence les secrets qui se cachent par-delà le voile des ténèbres, les humains ignorent encore qu’un monde plus sombre cohabite avec le leur.
Les Shadowhunters ont beau se charger d’exterminer ceux qui se croient intouchables en enfreignant les règles visant à préserver l’équilibre, ils ne font qu’éviter les débordements.


Il n’a fallu que vingt-quatre heures pour mettre fin à des siècles de bonne entente, mais le temps, selon certains, est à la résistance. Plusieurs êtres ont décidé de passer outre les règles et de laver l’affront fait à leur monde en éliminant ceux qui ont déclenché cette guerre.

Et vous, qu’allez-vous faire au milieu de tout ceci?

Que serait un vaste ciel noir sans ses étoiles ? Ces étoiles qui illuminent tout sur leur passage lorsque les lumières de la ville sont éteintes. Certains soirs, l'immensité du ciel nous pousse à nous demander si on va laisser une trace de notre passage sur terre, si on va marquer des esprits. Notre vie, elle se construit un peu partout. De notre naissance dans cet hôpital, de notre premier baiser derrière les buissons du parc à toutes nos années lycées. Elle se vit dans ces maisons: celle de nos parents où on a fait nos premiers pas, la nôtre qui voit venir une nouvelle histoire, un nouveau chapitre et parfois de nouveau occupants. Parfois, on se dit qu'on a envie de partir, de quitter cette ville et ces gens qui nous ont vu grandir. Et puis, on se rappelle que, peu importe le chemin qu'on prendra, on y reviendra. Parce que cette ville c'est comme le ciel et nous, nous en sommes ses étoiles